Conflit ethnique dans le parc national Yasuni en Équateur

16 Avril 2013

Le territoire waorani terre est soumis à la violente pression des compagnies pétrolières et des exploitants forestiers. © John Wright

Cette page a été créée en 2013 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

Au cours du mois dernier, deux incidents violents ont eu lieu dans le Parc national Yasuni, en Équateur, impliquant des membres de la tribu waorani. Ces meurtres réaffirment que les pressions extérieures sont à l’origine de l’augmentation de la violence dans la région.

Le 5 mars, 2013, deux Indiens waorani – Ompore Omeway et son épouse Buganei Cayga – ont été tués par des membres présumés des Taromenane, un groupe de Waorani isolés.

Moins d’un mois plus tard, des rapports non confirmés signalaient des représailles contre les Indiens isolés, au cours desquelles un nombre inconnu d’Indiens auraient été tués. Les leaders waorani sont en pourparlers avec les autorités gouvernementales pour enquêter sur cet incident.

Le parc national Yasuni est une zone de l’Amazonie équatorienne très riche en biodiversité qui, avec la réserve waorani voisine, abrite environ 3 000 Waorani qui ont été contactés dans les années 1950 par des membres de l’organisation missionnaire évangéliste nord-américaine Summer Institute of Linguistics (Institut linguistique d’été). Il existe également deux groupes isolés étroitement liés, les Tagaeri et les Taromenane.

Le parc national et la réserve Waorani sont depuis longtemps la cible des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des bûcherons clandestins. Plusieurs routes pétrolières ont été ouvertes à travers le territoire waorani.

Le chef waorani Cawetipe Yeti a déclaré à la presse locale : ‘Cette région n’est pas touristique, mais une zone en état d’alerte rouge. Nous demandons aux autorités d’agir immédiatement et de nous fournir un soutien logistique pour protéger nos frères isolés, les Taromenane.

Partager